Attività didattica di livello B1, dedicata all'Unesco e al suo motto "Le patrimoine mondial, un trésor à préserver", con esercizi di comprensione del testo.

Face aux défis croissants de la mondialisation, du changement climatique, des conflits armés et du tourisme de masse, la protection du patrimoine mondial, composé de biens uniques et irremplaçables, est devenue une priorité absolue.

Consciente de la nécessité de préserver la diversité culturelle et naturelle de notre planète, l’UNESCO a mis en place un dispositif de sauvegarde robuste visant à garantir la transmission de ce patrimoine aux générations futures et à favoriser son rôle dans le développement durable. L’inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en est le point de départ. Elle est conditionnée par le respect d’au moins un des dix critères établis par l'organisation. Ces critères sont très variés et peuvent porter sur l’architecture, la culture, l’histoire ou encore la nature. Par exemple, un bien peut être inscrit pour son caractère exceptionnel (comme le Taj Mahal), pour son témoignage[1] d'une civilisation disparue (comme Pompéi), ou encore pour représenter une étape significative de l’histoire de l’humanité (comme la Grande Muraille de Chine).

Le patrimoine mondial de l’UNESCO est une notion riche et variée qui englobe l’ensemble des biens culturels et naturels considérés comme ayant une valeur universelle exceptionnelle. En distinguant les patrimoines en patrimoines matériels, immatériels et mixtes, l’UNESCO souligne la diversité de cet héritage[2] et la nécessité d’adopter des approches de conservation assemblées à chaque cas.

Le patrimoine matériel désigne les biens culturels et naturels ayant une existence physique et tangible. Il peut s’agir de monuments (bâtiments, sculptures, sites archéologiques, etc.), d’ensembles architecturaux (villes historiques, quartiers, paysages culturels etc.) et de sites naturels (montagnes, forêts, grottes, etc.).

La France, riche de son histoire millénaire, abonde de trésors architecturaux et archéologiques qui dépassent[3] souvent l’image classique que l’on s’en fait.

Actuellement, la France compte 44 biens culturels. Le Mont-Saint-Michel, surnommé la « merveille de l’Occident », en fait partie. Situé dans la baie du Mont-Saint-Michel, en Normandie, ce site exceptionnel qui chaque année attire des millions de visiteurs, a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979, puis à nouveau en 1998 en tant que composante des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Quant aux biens naturels, ils sont 7 ; en 2023 les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique ont été ajoutés à la liste.

Le patrimoine immatériel, quant à lui, englobe les pratiques, les représentations, les expressions, les connaissances et les savoir-faire (les instruments, les objets, les artefacts et les espaces culturels qui leur sont associés) que les communautés, les groupes et, dans certains cas, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.

En 2024, la France compte 30 éléments inscrits au patrimoine culturel immatériel.
Depuis 2010, le repas gastronomique des Français est inscrit par l’UNESCO au Patrimoine culturel immatériel. Cette classification peut sembler surprenante pour certains, car la gastronomie implique bien sûr des produits matériels (les aliments) et des outils (les ustensiles de cuisine). Cependant, ce qui est reconnu par l’UNESCO, c’est l’ensemble des savoir-faire culinaires, autrement dit les techniques de cuisson, les associations d’ingrédients, les recettes transmises de génération en génération qui font partie intégrante de ce patrimoine; la façon dont les Français organisent leurs repas, les valeurs qu’ils y attachent (convivialité, plaisir, célébration) font partie de leur identité culturelle; la gastronomie française est étroitement liée aux produits locaux, aux saisons et aux paysages; ses produits du terroir[4] et ses traditions culinaires, contribuant ainsi à la richesse de ce patrimoine.

La catégorie des biens mixtes englobe les sites présentant à la fois un intérêt naturel et culturel. Ces paysages, où se mêlent éléments naturels (montagnes, forêts) et constructions humaines (villages, monuments), nécessitent une approche de conservation particulièrement délicate. En France, le Mont Perdu dans les Pyrénées et le site culturel de Te Henua Enata aux îles Marquises en sont des exemples typiques.

La protection du patrimoine mondial est bien plus qu’un devoir moral, c’est un investissement stratégique pour les générations futures. En préservant ces trésors uniques, nous renforçons notre identité collective, favorisons le développement durable et contribuons à un monde plus juste et plus équilibré. Face aux défis actuels, cette protection est plus que jamais nécessaire pour transmettre aux générations à venir un patrimoine vivant et inspirant.

Samira Zaouya

[1] Le témoignage : la testimonianza
[2] L’héritage : l’eredità
[3] Dépasser : superare
[4] Le terroir : qui, territorio. Il termine francese “terroir” è un concetto complesso e sfumato, che va ben oltre la semplice traduzione letterale di “territorio”. Non esiste una traduzione italiana singola che riesca a catturare completamente la sua essenza.